Actifs numériques
Un recours collectif proposé vise le trading « sans commission » – WealthSimple et Shakepay sont nommés

Au cours des dernières années, la portée et la portée des services d’actifs numériques proposés ont connu une croissance exponentielle. Naturellement, cette exposition accrue a également conduit à une surveillance accrue de ces mêmes services. En conséquence, nous avons mis en évidence à diverses occasions, différentes poursuites ont été intentées contre des entreprises, alors que des investisseurs blasés cherchent à les tenir pour responsables – en particulier pendant les marchés baissiers et les moments difficiles comme celui-ci. L’exemple le plus récent concerne deux des bourses les plus populaires et les plus réputées au Canada : WealthSimple et Shakepay.
Le problème en cours
Avec ce particulier procèsLe problème réside dans ce que le cabinet d'avocats représentant les plaignants (LPC Avocat Inc.) qualifie de « frais cachés ». Parmi les plateformes d'échange d'actifs numériques, il est devenu courant de vanter la « libre négociation » ou l'absence de commission. Cependant, beaucoup trouvent cela trompeur, car même si les plateformes ne facturent pas explicitement de pourcentage sur chaque transaction, le prix des actifs est modifié pour garantir la rentabilité, en manipulant l'écart de valeur entre acheteurs et vendeurs.
Les plaignants indiquent que cette poursuite ne porte pas seulement sur des frais cachés qui prennent les consommateurs au dépourvu. Il s'agit également d'égaliser les chances entre les défendeurs et les autres bourses canadiennes qui ne participent pas à de telles pratiques et n'en tirent pas profit.
Anglais parlé au nom des plaignants auprès du Globe and Mail, Joey Zukran de LPC Avocat déclare : « Nous avons examiné tous les grands acteurs de la cryptographie dans leur ensemble qui opèrent au Canada et avons constaté qu'ils ne font pas de publicité de la même manière que Wealthsimple et Shakepay, qui prétendent faussement être exemptés de tout frais de commission… Cela leur donne un avantage énorme et injuste sur les entreprises car ces autres acteurs ne sont pas en mesure de tenir leurs fausses promesses.
Les points les plus fins
Dans l'état actuel des choses, ce recours collectif a été déposé auprès de la Cour supérieure du Québec et réclame des dommages punitifs totalisant 10 M$ à chaque défendeur. Cependant, cela pourrait facilement devenir un problème beaucoup plus important pour chaque accusé, car LPC Avocat ferait pression pour que le procès soit porté à l'échelle nationale.
Si la Cour supérieure du Québec approuve sa poursuite, cette poursuite porterait sur des allégations selon lesquelles les défendeurs auraient violé les domaines suivants des provinces Loi sur la protection des consommateurs.
- L'article 12 qui stipule que « Aucun frais ne peut être réclamé à un consommateur sauf si leur montant est précisément indiqué dans le contrat. »
- L'article 224 qui stipule que « Aucun commerçant, fabricant ou annonceur ne peut, par quelque moyen que ce soit… facturer, pour des biens ou des services, un prix plus élevé que celui annoncé. »
Plus précisément, LPC Avocat indique qu'elle estime que les deux prévenus ont enfreint les articles ci-dessus en raison de :
- Attirer les clients avec des « transactions sans commission »
- Manipulation des spreads
- Omission de divulguer le coût réel de l'activité de négociation
En cas de succès, LPC Avocat demande plus que de simples dommages-intérêts punitifs, mais que les tribunaux, « … forcez Shakepay et Wealthsimple de modifier leurs pratiques commerciales afin d’être transparentes sur leurs prix, leurs honoraires et les coûts réels supportés par leurs clients pour l’utilisation de leurs services »,
Commentaire
Dès l'annonce de cette poursuite en cours, les représentants de WealthSimple et de Shakepay ont pris le temps de commenter la situation avec BêtaKit.
Un représentant de Shakepay a déclaré : « Nous avons toujours placé la transparence au premier plan de tout ce que nous faisons. C'est un engagement que nous avons pris envers nous-mêmes et envers nos clients. Cette action en justice n’a aucun fondement et nous la combattrons devant les tribunaux.
Un représentant de WealthSimple a déclaré : « Nous avons toujours été transparents sur le montant que nous facturons pour nos services – c'est notre engagement envers nos clients… Cette action en justice n'a aucun fondement et nous défendrons notre entreprise contre elle.
Une tendance croissante
Bien que WealthSimple et Shakepay traversent peut-être une période malheureuse sous les projecteurs, les deux fournisseurs de services ne sont que les derniers d'une génération croissante d'entreprises aux prises avec des difficultés similaires. Voici quelques autres exemples de poursuites concernant les actifs numériques qui ont été déposées ces derniers temps.
- Mark Cubain – Accusé de promouvoir les titres non enregistrés proposés par le désormais disparu Voyager
- Laboratoires Solana – Accusé de vente de titres non enregistrés connus sous le nom de « SOL »
- Coinbase - Accusé de pratiques de sécurité inférieures aux normes entourant les comptes et les actifs des clients
- Binance - Accusé de faux marketing autour de la stabilité de l'écosystème Terra
Ces exemples susmentionnés ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan, et bien d’autres sont à divers stades d’achèvement.








